A deux jours du match tant attendu opposant le Togo au Maroc dans le cadre des phases retour des éliminatoires pour la prochaine coupe du monde 2010, les lions de l'Atlas se rendent à Lomé pour obtenir un seul résultat, une victoire synonyme d'espoir. Un espoir pour lequel bon nombre des supporters des lions de l'Atlas ont du mal à s'accrocher.
Malgré le challenge relevé qui se présente devant les lions de l'Atlas, son sélectionneur national, Hassan Moumen, tient à rassurer ses supporters.
" Un Lion de l’Atlas ne renonce jamais. Nos chances, même minimes, nous les défendrons avec bravoure et détermination. Le Maroc a été le premier pays à se porter candidat à l’organisation de la première Coupe du monde « africaine », c’est dire notre engagement en faveur de cet événement exceptionnel. Nous avons connu une entrée en matière catastrophique, mais nous voulons encore y croire. Il suffit d’un déclic pour que les situations s’inversent. Ce n’est pas impossible et nous devons tout faire pour y croire l’impossible encore possible. La motivation est là et nos joueurs, lorsqu’ils portent le maillot de la sélection nationale, savent qu’ils représentent leur pays et qu’ils se doivent de donner leur maximum." a déclaré le chef des coachs des lions de l'Atlas au site de la CAF.
Le Maroc présente l'une des meilleures sélections africaines mais l'incompréhension réside aujourd'hui sur le faite que ses joueurs n'arrivent pas à s'exprimer sous les couleurs nationales comme ils le font si bien dans leurs clubs respectifs. " C’est un problème d’adaptation. Les joueurs passent plus de temps dans leur clubs qu’avec l’ équipe nationale; un maximum de temps et un minimum de 30 matchs disputés ensemble, c’est synonyme d’homogénéité et d’automatismes gagnants. Cela dit, si la sélection brésilienne ou une autre a su surmonter cet handicap, il n’y a pas de raison que le Maroc n'y arriverait pas. Maintenant on investit dans ce chantier et puis je rappelle que si ça a réussi avec Homane et Bamous en 70 ; Baba et Faras en 1976, Bouderbala , Krimau , Khairi en 1986, Bassir, Camacho et Tahar en 98, il n’y aucune raison à ce que cela ne colle pas avec la génération 2009.
Comment L'équipe du Maroc peut-elle aller gagner à Lomé avec un effectif amoindrie alors que les lions n'ont pas été capable de battre les togolais au Maroc avec une équipe presque au complet ?
Source: UI
Le: 04/09/09