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Sortie en salles du film «El Mouja Elbayda» de Ali El Mejboud : La Vague blanche ou le pacte du diable.
Film la vague blanche Souvenons-nous, la première sortie du film «El Mouja Elbayda» du réalisateur marocain Ali El Mejboud a eu lieu il y a un mois. Sachons que cet opus qui a vu le jour grâce au projet «Film Industry, Made in Moroco» sera projeté dans les salles nationales à partir du 13 décembre 2008. Zoom sur un film qui nous traîne dans les affres du monde de la drogue.

«El Mouja Elbayda» de Ali El Mejboud ou la vague blanche. Blanche et immaculée comme la poudre qui donne des hallucinations et dont le commerce fort profitable, quoique illicite, asservit. Car c’est précisément de cela qu’il s’agit dans la production cinématographique d’El Mejboud, à découvrir prochainement.

L’histoire du film est donc inspirée d’une réalité minée par le trafic de produits narcotiques. Elle s’articule autour les destins de deux hommes qui se croisent, les mettant sur la voix d’une association malsaine. D’un côté, il y a Mustapha. C’est un délinquant qui a purgé une peine de cinq ans pour trafic de poudre blanche. De l’autre, il y a Nasser, un jeune issu d’un milieu favorable, qui va déraper. Ils ne se connaissent ni d’Eve ni d’Adam. Mais une nuit, sur une plage, les chemins des deux gus se croisent. Subitement, un incident hasardeux survient.

Et vogue la galère. Une vague arrive chargée d’un colis de poudre blanche, dans l’obscurité de la nuit. Ni une ni deux. Attirés par le gain facile et peu soucieux des retombées d’un tel acte sur la société, ils se jettent tête baissée dans la gueule du loup. Sans perdre une seconde, ils s’en accaparent pour en faire un commerce fructueux sans penser aux dangers.

C’est le prélude d’une union truffée d’aventures, d’imprévus, de mensonges, de méfiance, de doutes et de tromperies. L’association des deux acolytes finira par virer au vinaigre.

Le réalisateur de Dollar Around (Montreal), Psycho (Paris) ou Escapade (Marrakech), entre autres, a voulu purement et simplement, à travers ce polar, mettre en exergue se qui se passe dans la réalité. Mais ce faisant, il a ambitionné de sortir de l’ordinaire en présentant un produit différent de ce dont on a l’habitude. Il l’a voulu différent, en ce sens qu’il s’y concentre sur la nature humaine, la cupidité, le sens de l’aventure, l’instinct de survie, l’individualisme, l’insensibilité et un tas d’autres sentiments.

Signalons qu’avec «Les arêtes du cœur», «La vague blanche» avait participé au Festival international du film du Caire, en 2006. Considéré comme un drame social, il a été vivement applaudi par la critique.

Source: AlBayane
Le: 11/12/08
 
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