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Hausse du SMIG au Maroc à  partir du 1er juillet
smig au marocLa séance de dialogue social tenu à  la Primature a duré plusieurs heures. En l'absence d'un accord sur la hausse du SMIG, entre syndicat et patronat, le gouvernement a pris la décision de revaloriser de 10% répartie en deux tranches, le salaire minimal.

« C'était dur avec la CGEM ». C'est ainsi que le Secrétaire général de l'UMT, Miloudi Moukharik a qualifié la séance de négociation sociale, mardi 29 avril 2014, jusque tard dans la nuit. Il y avait la délégation syndicale représentée par les responsables de l'UMT, la CDT et la FDT, plusieurs membres du gouvernement et des dirigeants de la CGEM, avec à  sa tête la présidente Meryem Bensaleh.

Moukharik a présenté au nom de la coordination syndicale, les demandes des trois syndicats: « des revendications à  minima à  satisfaire avant le premier mai, dont l'accord sur la hausse du SMIG et du SMAG ». « Les gros dossiers de la négociation peuvent attendre quelques jours ou quelques semaines », explique Moukharik à  Menara.ma. ajoutant que les syndicats ont été surpris par l'attitude du patronat qui rejette niet toute augmentation de salaires. « Cela mettrait en danger la vie des entreprises », avait dit Mme Bensaleh.

Régler certains conflits sociaux

Les discussions se sont éternisées sur ce point puisque aucune solution de compromis n'était possible. Finalement, les syndicats ont remis la balle dans le camp du gouvernement. « C'est à  lui de trancher, s'agissant d'une décision politique en rapport avec la paix sociale », explique M. Moukharik.

Ce n'est que mercredi matin que l'annonce a été faite lors d'une communication téléphonique entre M. Moukharik et le ministre de l'Emploi, Abdeslam Seddiki. Une hausse du SMIG et du SMAG de 10% répartie en deux tranches de 5%, la première le 1er juillet 2014 et la deuxième en janvier 2015. En plus de l'accord arrêté la veille lors de la session du dialogue et portant sur la revalorisation des salaires des fonctionnaires de l'Etat et des entreprises publiques, avec un plancher de 3000 Dh comme salaire minimal.

Les discussions doivent reprendre dans les prochains jours pour traiter des questions relatives à  la hausse des pensions de retraite, ne devant plus être en deçà  du SMIG, la couverture médicale dont peuvent profiter les parents d'un salarié et la baisse des charges d'imposition qui pèsent sur les salariés, sans oublier l'abrogation des articles de loi qui entravent les libertés syndicales et la nécessité de redynamiser le conseil consultatif du suivi du dialogue social créé en 1996, une instance qui pourrait permettre de régler certains conflits sociaux et institutionnaliser le dialogue entre les différents partenaires sociaux.

« C'est un premier pas, nous espérons qu'on va continuer sur cette voie et que les prochaines négociations aboutissent à  des résultats probants », conclut Moukharik.

Source: Menara.ma par S.Bensalah
Le: 01/05/2014

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