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Najib Akesbi a qualifié d'impasse la situation économique au Maroc
Najib AkesbiDes réformes de la fiscalité, de la Caisse des compensations, des caisses de retraite et du statut de la fonction publique sont incontournables et seules susceptibles de faire sortir le Maroc de l'impasse où il se trouve.

Sans concession a ainsi jugé Najib Akesbi, éminent économiste marocain et professeur à  l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan II, en réaction à  la décision prise récemment par le gouvernement, consistant à  geler 15 milliards de dirhams d'investissement au titre de 2013.

«La dernière décision du gouvernement n'est pas la solution qui va permettre au Maroc de sortir de la crise, elle va plutôt freiner la croissance économique, en dépit des prévisions d'une bonne année agricole», a-t-il estimé.

«Plus on tardera à  mettre en Å“uvre les réformes nécessaires, plus ça sera coà»teux et difficile», a averti l'économiste et homme politique de gauche marocain.

Pour Akesbi, le problème existe au niveau de la structure de financement du budget général de l'Etat de 2013 où les recettes fiscales ne couvrent que 60% des dépenses budgétaires, alors que les 40% restants devraient être financés par le recours à  l'endettement.

Or, «même avec un endettement croissant, on voit bien que le déficit budgétaire reste important», alerte-t-il.

«Avec une marge de manÅ“uvre limitée au niveau des dépenses relatives à  la masse salariale, au service de la dette et à  la caisse de compensation, il ne reste que la coupe dans l'investissement, considéré la variable d'ajustement, afin d'atteindre un déficit budgétaire acceptable», a relevé l'économiste marocain, dans des déclarations rapportées par la MAP.

A noter que le montant des coupes arrêtées a été réparti sur les départements ministériels en fonction du degré de réalisation des projets.

Le ministère de l'Economie (volet des charges communes) arrive en tête avec 2.392.048.100 DH de coupes, suivi par le ministère de l'Agriculture (2,2 MMDH), celui de l'Equipement et du transport (1,75 MMDH) ainsi que le département de l'Energie et des mines (1,51 MMDH) et du ministère de l'Intérieur (1,25 MMDH).

Les Haut-commissariats et la délégation générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion sont également concernés par les restrictions budgétaires.

Source: Lemag par Larbi Amine
Le: 10/04/2013

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