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L'ANRT veut étudier le déploiement du 4G au Maroc
![]() La 4G s'impose à partir de l'augmentation des besoins. C'est comme pour une autoroute l'augmentation du nombre de voies, si on devait faire une comparaison sommaire. Mais pour ce faire, il faut que l'on sache si les opérateurs vont trouver leur compte en achetant de telles concessions. En un mot, il faut s'assurer, à travers les expériences observées dans le monde entier, comment cela a été conduit. D'ailleurs, dans le cahier des charges du bureau encore à choisir, il est écrit qu'«il devra informer l'ANRT sur le processus et les modalités d'attribution des licences 4G …pour chaque cas de benchmark…» , sur les technologies adoptées, leurs conditions de coexistence avec la 3G, par exemple. La crise pourrait retarder le projet En somme, l'ANRT veut savoir comment de tels chantiers ont été préparés et conduits en Europe, au Moyen-Orient, en Asie et en Amérique. Sans l'ensemble des informations, un appel à intérêt économique risque de rester sans réponse si les conditions exigées pour le prix, la couverture et le rythme de déploiement ne sont pas attractifs. On se rappelle du flop de la licence du fixe dont personne n'avait voulu, il y a quelques années de cela. Le seul problème est que la 3G comme tout business, même si ce n'est souvent qu'un ensemble de mises à niveau, (updates) a un coà»t et que les opérateurs, par les temps de crise qui courent, ne seront pas faciles à convaincre. D'ailleurs, à l'ANRT, on explique qu'en Australie l'Etat a mis en place un opérateur public pour prendre en charge le déploiement d'une telle technologie. En Lituanie, ce sont les finances publiques, c'est-à -dire l'argent des contribuables qui a été mobilisé pour ce faire. Surtout qu'au Maroc, contrairement à beaucoup d'exemples, les fréquences, propriétés de l'Etat, ne sont pas cessibles et peuvent être reprises à tout moment. Bref, il faudra attendre les conclusions à venir du bureau d'études qui sera élu pour avoir de la visibilité sur la 4G au Maroc. Source: La vie économique par Mohamed El Maâroufi Le: 21/09/2012 |